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Channel: Commentaires sur : Kirihito
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Par : Jean-Marc Desperrier

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Il y a eu à la fin des années 60 au Japon plutôt une sorte de libération sociale, et partiellement sexuelle, je crois qu’on peut en retrouver le climat tout
simplement à travers les films de la nouvelle vague japonaise qui en étaient vraiment le symbole, ceux des débuts d’Oshima, de Kiju Yoshida, aussi _Premier Amour – Version Infernale_de Hani, _Contes amers de la Jeunesse_ de Kumashiro, etc. Mais tout ceci est beaucoup plus cru que Tezuka, ces auteurs ayant violemment balancé aux orties les conventions que Tezuka se contentait de biaiser.

Bien qu’historiquement le Japon soit très éloigné des tabous spécifiquement sexuels du Christianisme, le Confucianisme y a pendant longtemps imposé une lourde chape de comportements sociaux, qui va jusqu’à réguler fortement la sexualité (en Corée encore plus confucianiste, une naissance hors du mariage a longtemps, et encore aujourd’hui en partie, été absolument inacceptable, mais aussi l’avortement, d’où de nombreux enfant à adopter; sur l’avortement le Japon n’a jamais suivi).

Et il s’agissait aussi de la sortie d’un enfermement strict de la société, à la fois social et sexuel, commencé sous Meji et continué jusqu’au militarisme de l’avant guerre et de la guerre. Quelquepart d’ailleurs, rien n’est encore complètement venu à bout de ces forces rétrogrades, elles continuent à peser sur le Japon.


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